vendredi 6 juin 2025

BENOIT IV

 



Benoît IV
Image illustrative de l’article Benoît IV
Portrait imaginaire. Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs (mosaïque du milieu du XIXe siècle)
Biographie
Nom de naissanceBenedictus
NaissanceIXe siècle
Rome
Décèsvers le 
Rome
Pape de l'Église catholique
Élection au pontificatvers le 
Fin du pontificatvers le 

(en) Notice sur catholic-hierarchy.org

Benoît IV, né à Rome et fils d'un certain Mammolus, fut ordonné par Formose et compte parmi les formosiens (partisans du pape Formose). Il fut le 117e pape de début février 900 à fin juillet 903.

Pontificat

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Le pontificat de Benoît IV aura duré 3 ans et 6 mois. Il gouverna avec beaucoup de sagesse, mais ne put, malgré ses efforts, corriger la dépravation des mœurs. Le chroniqueur Flodoard loue sa générosité envers les pauvres. Il couronna Empereur d'occident Louis III l'Aveugleroi d'Italie.

Notes et références

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Liens externes

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      Biographie
      Origines et carrière ecclésiastique Originaire de Rome , fils d'un certain Mammolo [1] , Benoît fut ordonné prêtre par le pape Formose [2] et fut par la suite chanoine régulier du Latran [3] . Pontificat L'élection Il est arrivé à Jean IX à une date indéterminée entre janvier et mai 900 [4] , datation approximative qui révèle l'état chaotique dans lequel se trouvait la Rome de l'époque, ensanglantée par les contrastes entre les factions des Formosiens ("pro-germaniques ") et antiformosiens ("pro-Spoletini" et nationalistes). Les rares informations dont nous disposons à ce sujet, qui ne sont pas entièrement coïncidentes, ne peuvent être obtenues qu'à partir du Liber Pontificalis ou de la Regesta pontificum romanorum [5] [6] . Gouvernement de l'Église Comme son prédécesseur Giovanni, dont il suivait la lignée politico-religieuse, Benoît était issu de la faction formosienne [1] , et prenait donc des positions opposées à celles du pape Étienne VI (896-897), qui avait annulé toutes les ordinations de son prédécesseur Formose , demandant aux prêtres et aux évêques d'écrire eux-mêmes des lettres dans lesquelles ils renonçaient à leurs ordinations désormais invalidées. Les papes successifs Romains , Théodore II et Jean IX renversèrent cette politique ecclésiastique qui était totalement préjudiciable à la stabilité de l'Église, et Benoît continua dans ce sens. Parmi les évêques réinstallés par Benoît se trouvait le français Argrino, évêque de Langres , qui, après avoir reçu le pallium de Formose, fut déposé, comme d'autres, par Étienne VI en 897. Jean IX l'avait réintégré et le 31 août 900 Benoît a tenu un synode dans Latran, dans lequel il a confirmé Argrino comme l' évêque de Langres [7] [8] . Au niveau pastoral, Benoît IV s'est battu sur plusieurs fronts pour résoudre des problèmes complexes. Il excommunia formellement les assassins de Folco le Vénérable , archevêque de Reims assassiné le 17 juin 900, et exhorta les évêques français à respecter la sentence [1] . Malgré l'interdiction canonique pour les évêques de passer d'un diocèse à un autre, après la mort d' Athanase II , archevêque de Naples , il intervint énergiquement en faveur de la validité de l'élection d'Etienne sur ce siège, bien que jusqu'en 872 il ait été archevêque du siège de Sorrente [1] . Il défendit aussi vigoureusement Maclacenus, archevêque d'Amasia (aujourd'hui Amasya en Turquie ) que les Turcs (à l'époque confondus par erreur avec les Sarrasins ) avaient expulsé de son siège, et envoya des lettres dans lesquelles il recommandait à tous les chrétiens de l'assister et de le protéger . 1] . Relations avec l'Empire Benoît IV, dessin extrait de Bartolomeo Sacchi dit Platina , Vite De 'Pontefic i, édité par Onofrio Panvinio , pour les imprimeurs Turrini, et Brigonci, Venise 1663 En 898 , le jeune empereur Lamberto II de Spolète mourut sans héritiers, laissant ainsi le trône impérial vacant. Benoît était bien conscient que, dans le vide politique créé, Rome n'avait ni amis ni alliés, mais seulement des ennemis internes et des menaces externes. Face aux incursions des Hongrois dans le nord de l'Italie et des Sarrasins dans le sud de l'Italie , Benoît a adhéré à l'avis de nombreux évêques et nobles italiens qui ont cru pouvoir trouver une solution en conférant le titre et la couronne d'empereur à Louis III de Provence , qui à l'époque, il semblait être le suzerain militaire le plus puissant et le plus digne héritier de la couronne [2] . En février 901 , donc, Ludovic est couronné à Rome, mais il quitte la ville immédiatement après son sacre. Lors de son retour dans son pays natal, Ludovic a été inopinément vaincu au combat par le discrédité Berengario I du Frioul qui avait repris le dessus et tentait de renverser la situation en sa faveur pour obtenir la couronne [1] [2] . Avant de quitter Rome, Ludovic avait nommé juges les plus illustres anciens de la ville, dont Teofilatto et Crescenzio Ier, fondateur des Crescenzi , dont les familles monopoliseraient à la fois la ville et le trône pontifical dans les années à venir [2] . Mort Benoît IV est probablement mort en juillet 903 [4] et a été enterré dans l' ancienne basilique Saint-Pierre au Vatican [8] . Le chroniqueur Flodoardo (894-966), chanoine de la cathédrale de Reims , le loue pour sa générosité envers les pauvres [2] [9] . Remarques ^ un bcdef Bertolini . _ _ _ _ ^ un bcde Rendina , p . _ 309 . ^ Moroni , p. 314 . ^ un b Benoît IV , sur w2.vatican.va , vatican.va. Consulté le 1er novembre 2015 . ^ Bertolini : « Mais l'incertitude sur le mois du début du nouveau pontificat nous empêche d'établir si l'absence de nouvelles correspond aussi à la réalité d'une absence de conflit. Les catalogues des papes attribuent à B [enedetto] un nombre de mois qui varie de l'un à l'autre, de sorte que la date de sa consécration varie entre janvier-début février (Liber pontificalis) et mai (Regesta Pontificum Romanorum) de 900 . " ^ Moroni , p. 314 essaie de dater le début du pontificat de Benoît le 6 avril, basé sur l' histoire ecclésiastique de l' abbé Cenni. ↑ Bertolini raconte comment Benoît, poursuivant la réorganisation de la politique ecclésiastique bouleversée par Étienne VI, avait adressé des lettres aux évêques de France concernant la position de Mgr Argrino : « Le pape, après avoir examiné les documents, répondit par deux lettres datées du 31 août 900, adressées, l'une aux archevêques, évêques, « rois très glorieux », ducs et comtes « delle Gallie » ; l'autre, au clergé et aux laïcs de Langres. Dans la première lettre, après avoir résumé les précédents de la question, il communiquait qu'il avait à son tour convoqué un synode d'évêques au palais du Latran, après avoir examiné la documentation produite, pour entendre leur avis sur la question; en outre il déclara qu'en accord avec eux, et modifiant canoniquement "in melius", "causa necessitatis et utilitatis", la sentence d'Etienne VI, sans vouloir en faire un reproche à son prédécesseur, confirmait les décisions de Jean IX , et donc la reconnaissance d'Argrino, "notre privilège apostolique solemniter munitus", comme évêque légitime de Langres, "sine alicuius contradictione"; il a ensuite communiqué qu'il avait ordonné la libération à Argrino d'un "auctoritatis nostrae privileium" avec la confirmation également de l'utilisation du pallium que lui avait conféré Formoso. Au clergé et aux laïcs de la ville, B. a déclaré que le prélat d'eux, comme ils l'écrivaient, "unanimiter electus et expetitus", était canoniquement leur supérieur, et donc à lui, en tant que leur propre évêque, ils devaient une obéissance totale. " ^ un b Moroni , p. 315 . ^ Flodoardo , p. 831 : ( LA ) «Tum sacra consurgunt Benedicti regmina quarti, / Pontificis magni, je mérite ici tel nomine / Enituit, cunctis ut dapsilis atque begninus. [...] / Despectas viduas, inopes, vacuosque patronis, / Assidua ut natos proprios bontate fovebat ... " ( informatique ) "Alors les bannières sacrées de Benoît IV, Pontife le Grand, se sont levées, et son nom a brillé à juste titre, abondant et bénin en toutes choses. [...] Il a protégé les veuves méprisées, les pauvres, les traînards avec une bonté assidue, comme s'ils étaient ses propres enfants. » Bibliographie Médiéval ( LA ) Flodoardo di Reims, De Triumphis Christi Apud Italiam Libri Quatordecim . Consulté le 1er novembre 2015 . Moderne Ottorino Bertolini , Benoît IV , dans l'Encyclopédie des Papes , vol. 2, Rome, Institut de l'Encyclopédie italienne, 2000, SBN  IT \ ICCU \ USS \ 0002453 . Consulté le 1er janvier 2015 . Karl Bihlmeyer et Hermann Tuechle, Le Moyen Âge , in Igino Rogger (édité par), Histoire de l'Église , vol. 2, 2e éd., Brescia, Morcelliana, 1960, SBN  IT \ ICCU \ RAV \ 0268782 . Gaetano Moroni , Dictionnaire de l'érudition historico-ecclésiastique de saint Pierre à nos jours , vol. 4, Venise, typographie émilienne, 1840, SBN  IT \ ICCU \ RMR \ 0002439 . Consulté le 31 octobre 2015 . Claudio Rendina , Les papes - histoire et secrets , Rome, éditeurs Newton & Compton, 2005, SBN  IT\ICCU\PAL\0279694 . Autres projets Wikisource contient une page dédiée au pape Benoît IV Wikimedia Commons contient des images ou d'autres fichiers sur le pape Benoît IV Liens externes Benedetto IV , sur Sapienza.it , De Agostini . ( FR ) Pape Benoît IV , dans Encyclopedia Britannica , Encyclopædia Britannica, Inc. Ottorino Bertolini, BENOÎT IV, pape , dans le Dictionnaire biographique des Italiens , vol. 8, Institut de l'Encyclopédie italienne , 1966. ( FR ) Pape Benoît IV , dans Catholic Encyclopedia , Robert Appleton Company. ( FR ) David M. Cheney, pape Benoît IV , dans la hiérarchie catholique . Benoît IV , sur w2.vatican.va , vatican.va. Consulté le 1er novembre 2015 . ( LA ) Opera Omnia dal Migne Patrologia Latina avec index analytiques , sur documentacatholicaomnia.eu , 2006. Récupéré le 1er novembre 2015 . Pape Benoît IV - https://fr.wikiital.com/wiki/Papa_Benedetto_IV

      SOURCES WIKIPEDIA ET

      Pape Benoît IV - wikiital.com

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